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Author(s):
Marie-Claire Koissi , Göran Högnäs .
Page No : 1-6
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Using WinBUGS to Study Family Frailty in Child Mortality, with an Application to Child Survival in Ivory Coast
Abstract
This article analyzes the effects of unobserved family heterogeneity in children survival times
through a Bayesian approach. We rely on survey data from Ivory Coast and use a proportional
hazard model with multiplicative random effect. With such a model, the usual assumption of
independence of observations is avoided. The posterior distributions of the parameters are
estimated through a Gibbs sampler algorithm using the WinBUGS software. This technique
overcomes the possible local convergence problem observed with the commonly used ExpectationMaximization method.
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Author(s):
Zitha Mokomane .
Page No : 19-37
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Cohabitation in Botswana: An Alternative or a Prelude to Marriage?
Abstract
Given the recent increase in the prevalence of cohabiting unions in Botswana, this paper
speculates on the role this type of union plays in contemporary Botswana family system. The
analysis is based on the combination of qualitative and quantitative data from the 2001
Cohabitation Survey and the 1996 Botswana Family Health Survey respectively. The overall
results reveal that cohabitation differs from marriage in terms of socio-legal status and the
reproductive behaviour of women in cohabiting unions. The paper further presents evidence that,
of the three common interpretations of cohabitation - an alternative to marriage, a temporary phase
before marriage and an alternative to being single - cohabitation in Botswana can be viewed as a
temporary phase before marriage. Against this evidence, the paper concludes that while the
increasing prevalence of cohabitation does not threaten the institution of marriage in Botswana, it
results in delays in timing of marriage.
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Author(s):
Thompson A. Adeboyejo, Ifeanyi P. Onyeonoru .
Page No : 44-52
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Aspects of Home Environment and Adolescent Sexual Behaviour in Southwestern Nigeria
Abstract
This study examines adolescent sexual behaviour within the context of the home environment
(urban low, medium and high residential density) in which the yougsters live. Spatial variations
in five variables measuring sexual behaviour: first sex experience, age of first sex, identity of
sexual partner, use of family planning (FP) and number of sexual partner were analysed with
ANOVA. The data obtained from a survey of 1670 adolescents in two pre-colonial cities in South
Western Nigeria reveals that pre-marital sexual relations among urban adolescents is not only
becoming a near universal phenomenon, but also the mean age of first sexual encounter is
declining. Of great concern is the identity of sexual partners, which now includes commercial sex
hawkers. Also noteworthy is the high level of sexual activity with about 3 out of every 4
adolescents having sex with more than one partner in the last six months of the study. These
practices are most prominent in the high density home environment. Against the background of
observed widespread non-use of FP, the findings of this study raise concern about the public health
importance of STIs, and the fact that conventional STIs facilitate the acquisition and transmission
of HIV. The need to focus more policy and programme attention on adolescent sexuality behaviour
is compelling.
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Author(s):
PR. NJIKAM née SAVAGE , O. M. .
Page No : 53-67
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Risky Sexual Behaviour, Sexually Transmitted Infections, HIV/AIDS and Health Promotion among Students in the University of Douala
Abstract
There are about 9,335 students in the University of Douala, 6,686 males and 3,832 females
with a mean age of 20 years. Knowledge of the transmission of AIDS is high as indicated by
95% of the students, 80% were also able to identify preventive strategies. However, there is a
failure to translate knowledge into protective action and behaviour. Between 1998 and 2001,
there has been a nearly three-fold increase in cases of STIs from 137 to 360. Tuberculosis,
which is strongly linked to HIV/AIDS in Douala, has also increased from 7 cases to 38.
HIV/AIDS prevalence among students is estimated between 3%-5%. Both male and female
students constitute a high-risk group because of multiple partners due to the adoption of
several supposedly emotional/financial safe strategies. These include sponsors1 or male
friends who pay rents, furnish rooms etc, in addition to campus girl friends/boy friends
'safety belts' and other short-term relationships. Condom usage is irregular. The University
of Douala as part of its health promotion-prevention strategy has intensified its information,
education and communication programme on HIV/AIDS with the support of governmental,
non-governmental organisations and students clubs on campus and Peer educators have
increased their sensitization activities. Preventive strategies include valorising positive
cultural norms, empowering and encouraging students to practice sexual abstinence and
fidelity. There is a need to incorporate students more in the design of appropriate and
acceptable intervention strategies towards the prevention, health enhancement, treatment and
management strategies of HIV/AIDS in the university arena.
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Author(s):
Zourkaléini Younoussi, Victor Piché.
Page No : 69-87
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Migration et emploi urbain : le cas de Ouagadougou au Burkina Faso
Abstract
L’objectif de la présente étude est d’examiner le lien entre migration et emploi dans un
contexte urbain, celui de Ouagadougou la capitale du Burkina Faso. Nous privilégions ici
l’accès au premier emploi rémunéré car il représente une étape cruciale dans le cheminement
professionnel et constitue un indicateur-clé de la possibilité de se soustraire à la pauvreté. En
corollaire, un accès tardif à un premier emploi rémunéré pourrait être source de pauvreté. A
partir des données de l’enquête nationale, sur « dynamique migratoire, insertion urbaine et
environnement au Burkina Faso », menée en 2000, deux outils essentiels de l’analyse des
biographies, les courbes de survie de Kaplan-Meier et les régressions semi-paramétriques à
risques proportionnels, sont utilisés pour évaluer le temps nécessaire pour obtenir un premier
emploi ou pour mieux comprendre ce qui mène au premier emploi rémunéré. Les
caractéristiques individuelles (sexe, niveau d’instruction), et les informations recueillie sur
l’origine familiale (l’activité du père et de la mère), et l’ethnie sont utilisées comme variables
de contrôle. Les analyses présentées suggèrent que le rôle de la migration sur l’accès à un
premier l’emploi joue très peu pour les femmes alors que les migrants semblent avoir un
avantage net sur les non migrants. L’origine sociale semble avoir peu d’impact sur l’accès au
premier emploi mais la crise économique et/ou et la mise en œuvre des programmes
d’ajustement structurel font que la pauvreté touche plus les jeunes générations qui semblent
accéder plus tardivement à un premier emploi rémunéré.
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Author(s):
Elise Fiédin COMOE.
Page No : 90-117
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Femmes et migration en Côte d’Ivoire : le mythe de l’autonomie
Abstract
En Côte d’ivoire, comme dans d’autres pays africains les migrations traditionnellement dominées
par les hommes se féminisent progressivement. Les résultats de l’Enquête Ivoirienne sur les
Migrations et l’Urbanisation (1993) indiquent clairement que les femmes migrent presque autant
sinon plus que les hommes, notamment en ce qui concerne les migrations urbaines. Parallèlement
à cette forte migration féminine, se déroulent d’autres processus dont celui de l’autonomisation des
femmes migrantes très longtemps négligées et considérées comme des « migrantes passives ». Des
études récentes montrent que les femmes sont de plus en plus autonomes dans leur migration par
rapport à la famille, d’autres insistent sur le rôle déterminant des rapports de genre qui obligent
les femmes à migrer en association avec un autre membre de sa famille. Dans ce contexte,
comment interpréter l’importante migration féminine actuelle ? Est-elle le signe d’une plus
grande autonomie ou alors la conséquence de l’affaiblissement du contrôle familial et social ?
S’agit-il d’une évolution des migrations en général ou tout simplement une mutation de la
situation et des aspirations personnelles des femmes ? Quels liens peut-on établir entre ces
migrations et les relations de genre ? Cet article réexamine la question de l’autonomie des femmes
dans la migration. L’analyse est axée sur la prise de décision et le motif de la migration et utilise
les données de l’Enquête Ivoirienne sur les Migrations et l’Urbanisation (EIMU). Elle montre que
pour les femmes, la famille et les rôles sexuels restent déterminants dans la capacité à prendre une
décision individuelle ou pour faire une migration économique indépendante. L’autonomie des
femmes dans la migration est par conséquent très limitée et reste un mythe.
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Author(s):
Alioune Diagne.
Page No : 120-139
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L’entrée des jeunes dans la vie professionnelle à Dakar : moins d’attente et plus de précarité
Abstract
Le contexte, particulièrement, morose que traverse l’économie sénégalaise depuis la fin des
années 1970, ne favorise plus comme par le passé, l’insertion des jeunes sur le marché de
l’emploi. En effet, bien qu’il existe très peu d’études récentes sur l’emploi des jeunes à Dakar,
il n’en demeure pas moins que les rares travaux qui existent dans ce domaine, font état des
difficultés de plus en plus grandes que rencontreraient les nouvelles générations pour
s’insérer dans la vie active, en particulier, à Dakar (Antoine & al., 1995 ; Bocquier, 1996).
Par ailleurs, les études montrent, également, qu’en limitant les possibilités d’embauche aussi
bien dans le secteur public que dans le secteur privé, les contraintes qui pèsent sur le secteur
moderne entraîneraient un phénomène de repli des jeunes vers certaines activités économiques
jugées peu rentables et instables du secteur informel (Antoine & al., 2001). Dés lors, le
secteur informel deviendrait, actuellement, pour les jeunes sénégalais, l’expression des
nouvelles stratégies d’insertion professionnelle. Cette situation a d’importantes conséquences
dans la vie des jeunes. En effet, du fait des difficultés de plus en plus grandes qu’ils
rencontrent pour se réaliser professionnellement, les jeunes se trouvent de plus en plus
contraints de rester plus longtemps dans le domicile familial et se marient de plus en plus
tardivement (Galland, 1990). Ainsi, si les jeunes garçons qui sortent précocement du système
scolaire se lancent presque aussitôt dans le monde du travail par l’apprentissage d’un métier
dans le secteur informel, les filles, quand à elles, restent de plus en plus longtemps dans la
sphère familiale et domestique où elles s’occupent des tâches ménagères en attendant un
éventuel mariage. Pour les jeunes ayant terminé leurs études, entre la fin de celles-ci et
l'entrée dans la vie professionnelle, s’ouvre, de plus en plus, une très longue période de
recherche d’emploi, de chômage ou de stage. Dans ce cadre, pour mieux appréhender le vécu
des jeunes à Dakar en particulier, il semble important d’identifier la situation des jeunes par
rapport à l’emploi. L’étude dans une telle perspective porte sur l’analyse des modifications de
la chance d’entrée dans la vie professionnelle à Dakar, liées aux déterminants démographiques
et socio-économiques du parcours de la vie et à la conjoncture économique traversée. Pour ce
faire, l’entrée dans la vie active a été essentiellement envisagée dans l’étude sous l’angle de
l’accès à un premier emploi et définie comme le moment de la vie où l’individu accède pour la
première fois à un emploi rémunéré. Les analyses descriptives effectuées dans ce cadre,
montrent que du fait de la crise que traverse, actuellement, l’économie sénégalaise et ses
conséquences sur le marché de l’emploi, tout se passe comme si à défaut de trouver "mieux"
c'est à dire un emploi correspondant à leur profil et à leur niveau de formation, les jeunes
dakarois n'ont plus d'autres alternatives que de choisir le premier emploi qui se présente à
eux quelque que soit, par ailleurs, la qualité et la nature de cet emploi. Autrement dit, du fait
de la baisse continue de l'offre d'emploi, les jeunes dakarois se trouvent de plus en plus obligés
de s'adapter aux nouvelles réalités du marché de l'emploi en devenant "moins regardant"
quand à la qualité des emplois qu'ils exercent lors de leur première insertion. Cette adaptation
passe par l'occupation d'emplois plus précaires et une plus grande mobilité professionnelle.
L'occupation de ces emplois, principalement exercés par les jeunes, est devenue au cours de
ces dernières années, pour la grande majorité des jeunes dakarois, un passage quasi-obligé
pour s'insérer dans la vie professionnelle à Dakar et apparaît de ce fait comme une issue
contre le chômage.
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Author(s):
Cris BEAUCHEMIN .
Page No : 142-165
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Pour une relecture des tendances migratoires entre villes et campagnes : une étude comparée Burkina Faso – Côte d’Ivoire
Abstract
Bien que peu urbanisée au regard des autres régions du monde, l'Afrique a enregistré à partir
des années 1950 des taux de croissance urbaine laissant penser qu'elle allait rattraper son
"retard" en matière d'urbanisation. Mais les dynamiques de peuplement ont évolué : depuis le
milieu des années 1980, les rythmes d’urbanisation ont singulièrement ralenti en Afrique de
l’ouest [1]. L'objectif de la présente contribution est de montrer que le ralentissement des
rythmes d'accroissement urbain, au Burkina Faso comme en Côte d'Ivoire, est lié à
l'apparition de nouvelles tendances migratoires entre villes et campagnes. Ainsi en Côte
d’Ivoire, les recensements généraux de la population et de l’habitat (RGPH, 1988 et 1998) et
l’enquête ivoirienne sur les migrations et l’urbanisation (EIMU, 1993) ont révélé que les
villes perdaient de la population au profit des campagnes. Depuis le milieu des années 1980, le
milieu rural a enregistré un solde migratoire positif tandis que celui des villes était négatif
[2]. Au Burkina Faso, une telle inversion des flux villes-campagnes ne s'est pas produite,
mais les résultats préliminaires de l'EMIUB (Enquête nationale "Dynamique migratoire,
insertion urbaine et environnement", 2000) semblent indiquer que l'exode rural fléchit tandis
que l'émigration urbaine prendrait de l'importance. Autant de résultats qui remettent en
question le schéma classique de l’exode rural. Dans une perspective comparatiste (Burkina
Faso – Côte d'Ivoire), la première partie de cette communication proposera une analyse
rétrospective des migrations entre milieux urbain et rural. Exploitant les biographies
migratoires de l'EIMU (en Côte d'Ivoire) et de l'EMIUB, on proposera une reconstruction
historique de l'évolution de chacun des flux. On montrera ainsi que l'émigration urbaine est
un flux ancien même s'il est passé largement inaperçu jusqu'à présent. La deuxième partie de
la communication abordera les enjeux théoriques et politiques que soulève l'émergence de
l'émigration urbaine. On s'interrogera, d'une part, sur la validité des modèles transitionnels
(transition urbaine, transition de la mobilité) auxquels l'émergence de l'émigration semble
apporter la contradiction. Il sera question, d'autre part, de la crise ivoirienne et des liens que
celle-ci entretient avec l'émergence d'une "classe" d'émigrants urbains en mal d'insertion
aussi bien en ville que dans les villages.