Levels and determinants of migration in rural KwaZulu-Natal, South Africa

Maternal and child health
William Muhwava
Victoria Hosegood, Makandwe Nyirenda, Kobus Herbst, Marie-Louise Newell.
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Issue: 3
(11 - 2010)
In this paper migration levels, trends and patterns in rural KwaZulu-Natal, South Africa are examined, using data from the Africa Centre Demographic Information System covering the period 2001 to 2007. At any point in time about a third of members in households were non-resident. Approximately 7 percent of the midyear population migrated annually. Although overall the number of females migrating roughly equalled that of men, males were more likely to migrate for long, and females for short distances. The main reasons for migration were accommodation, employment and education in both sexes. The pattern of migration by age showed two peaks: the first related to movement of young children (for schooling and migration of parents), while the second involved young adults between 20 and 34 and (for employment). Controlling for marital status, never married people were more likely to migrate externally than those who are currently married or widowed/divorced. While uneducated people were more likely to migrate into and out of the area, those with high levels of education were more likely to migrate out of the area. Although people living in large households were more likely to migrate, household socio-economic status measured by asset ownership was not statistically significantly associated with external migration. In conclusion, the most significant factors associated with the high levels of migration in this rural population were age, marital status and education.
Keywords: Migration, in-migration, out-migration, origin, destination, residency
Cet article analyse les mouvements migratoires dans une localite rurale du KwaZulu-Natal sur la cote Nord-Est de lAfrique du Sud en utilisant la base de données demographiques du centre de recherche « Africa Centre for Health and Population Studies ». Durant la période allant de 2001 à 2007, près d'un tiers des individus habitant dans la zone de surveillance nétaient pas residents. Environ 7 pour cent de la population ont migré annuellement. Bien que globalement le nombre de femmes qui migrent est à peu près égal à celui des hommes, les hommes étaient plus susceptibles de se deplacer sur de longues distances, et les femmes sur de courtes distances. Les principales raisons de la migration ont été la recherche de meilleures conditions de logement, d'emploi et d'éducation pour les deux sexes. L’analyse de la migration par âge montre deux pics: le premier a trait au mouvement des enfants entre 5 et 14 ans (pour la scolarisation et/ou la migration des parents), tandis que le second est liee aux jeunes adultes entre 20 et 34 ans (pour l'emploi). Considerant l'etat matrimonial, les celibataires étaient plus susceptibles de migrer à l'extérieur que les personnes actuellement mariées, veuves ou divorcées. Alors que les personnes non instruites sont plus susceptibles de migrer dans et hors de la region, les individus dont le niveau d'éducation élevé sont plus susceptibles de migrer hors de la zone de surveillance. Bien que les personnes vivant dans des ménages de grande taille sont plus susceptibles de migrer, le statut socio-économique des ménages mesurée par la valeur des biens n'a pas été statistiquement significativement associée à la migration externe. En conclusion, les facteurs les plus importants associés à des niveaux élevés de migration de cette population rurale sont l'âge, l'état matrimonial et le niveau d'éducation.
Mots clés: Migration, immigration, émigration, origine, destination, résidence
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